L’ancêtre Louis Houde, appartient à l’une des premières vagues des colons à venir s’installer en Nouvelle-France. En effet il arriva à Québec, à l’été de 1647, à bord d’un navire de la compagnie des Cent-Associés, comme engagé du seigneur Noël Juchereau. Défricheur, agriculteur et maître maçon, il devint vite prospère. Une bonne proportion de Québécois de langue française retrouverait aujourd’hui sur leur arbre généalogique des descendants de cet ancêtre.
Premier arrivé, premier servi. Dès 1647, il devient propriétaire d’une terre de douze arpents à Cap-Rouge, avec Jean Dufour. Il versera assez tôt par la suite dans la spéculation foncière. Le 12 janvier 1655, à la paroisse Notre-Dame de Québec, notre Louis né à Madou en Perche, maintenant âgé de 37 ans convole en justes noces Madeleine Boucher, âgée de 13 ans, fille de Marin Boucher et de Perrine Mallet, de l’Ile-d’Orléans. Le 27 juin 1658, il achète une terre de quatre arpents de front à Sainte-Famille de l’Île d’Orléans, où ils s’installèrent pour élever leurs quatorze enfants.
Le 19 août 1685, la bougeotte le reprend. Tout le clan déménage sur une terre de neuf arpents de front par 40 arpents de profondeur, un vrai fief, sur le bord du Saint-Laurent à Sainte-Croix de Lotbinière, ce qui deviendra la pépinière des Houde. On les retrouve par la suite utilisant les variantes suivantes du patronyme; Houde, Houle, Houl, Oule, Hould, Claire, Clair, Leclerc, Leclair, Desruisseaux, Desrochers.
Ici, ouvrons une parenthèse sur les surnoms qui deviennent patronymes. Ceux-ci étaient créés pour différencier les gens, habituellement d’une même famille, dans une même paroisse. Donnons l’exemple des fils d’un certain Antoine Trottier. Ils prirent le surnom et patronyme de Desruisseaux, Beaubien, Desaulniers, Labissonnière, Belcourt, Pombert et Desrivières, et le plus jeune conserva le patronyme de Trottier. Bienvenue dans le merveilleux monde de la généalogie…
Le petit-fils de Louis et de Madeleine, Gabriel dit Desruisseaux, âgé de 21 ans, épouse à la paroisse de Sainte-Foy, Jeanne Petitclerc, âgée de 25 ans, fille de Pierre et de France Paris de Sillery dont nous avons déjà parlé (voir Petitclerc dit Leclair). Leur fils François prit à son tour le surnom de Leclerc. Ils s’installèrent dans la seigneurie de Baie-Saint-Antoine, à Baie-du-Febvre. Gabriel, adopta le surnom de Clair, ou de Clerc, et un de ses fils Claude qui épousa une Trottier, adopta le patronyme de Leclerc lui aussi. Comme dans la famille Petitclerc et Trottier, on était habitué aux surnoms chez les Houde... La majorité des Leclerc/Leclair de la région des Bois-Francs descendent d’eux.
Nous saluons les membres descendants de cette lignée que nous connaissons à date: Gilles (#022), Stéphane (#082), Jean-Paul (#171), Yvon (#242), Annie (#243), Benoit (#248), Jean-Guy (#251), Léona (#270), Monique (#280), Berthe (#290), Cécile (#307), Thérèse (#381), Hélène (#422), Pierrette (#485), Johanne (#487), Jean-Louis (#508), Rolande (#522), Gilles (#527), Louis (#532), Luc (#533), Michel (#535) et Pierrette (#273) qui a accepté la responsabilité de cette lignée. Pierrette est la coordonnatrice de la région des Bois-Frans et peut être rejointe au 819-472-6532 ou au Pierrette Leclerc.
Le texte a été écrit par Gilles P. Leclaire