Cet illustre ancêtre Leclerc, arrive au pays comme soldat de la compagnie de monsieur de Cloches, des troupes de la Marine. Comme la majorité des soldats, il portait un surnom, car à l’époque être militaire n’était pas une profession très considérée. Cependant, l’attribution du surnom avait une signification; le surnom identifiait une caractéristique ou l’origine de la personne. Dans le cas de Jean, on lui attribuera le surnom de Francoeur.
Coeur franc, surnom très admiré car la majorité de ses descendants portent le nom de Francoeur et ont délaissé le Leclerc après s’être fait nommer Leclerc dit Francoeur. En temps de paix, les soldats étaient assignés aux colons et participaient aux travaux de la terre, pour assurer leur subsistance. Jean fut sans doute assigné à Jean Langlois dit Boisverdun, propriétaire de plusieurs terres dans l’arrière-fief de la Chevalerie, situé dans la paroisse de Saint-Pierre de l’Île-d’Orléans. Ce qui devait arriver, arriva. Il tomba en amour avec Marie-Madeleine, la fille de Jean Langlois. Il demanda l’autorisation de se marier, et de se retirer de l’armée, comme tout soldat avait l’obligation de faire, et l’obtint du gouverneur Frontenac.
Le 22 novembre 1691, en l’église de Saint-Pierre, notre breton, Jean Leclerc, âgé de 32 ans, fils de Jean et Perrine Merceron de Saint-Nicolas de Nantes, Bretagne, et Marie-Madeleine Langlois, âgée de 17 ans, fille de Jean Langlois dit Boisverdun et de Charlotte-Françoise Bélanger, unirent leur destinée.
Jean et Marie-Madeleine s’établirent sur une terre de la seigneurie de Port-Joli, propriété alors de Noël Langlois dit Traversy, oncle de Marie-Madeleine. Marie-Madeleine devint la sage-femme de l’endroit. Le 24 juillet 1723, cette terre est située sur le lot 0505, avec 6 arpents de front et 40 de profondeur. Il y a 28 arpents de terre labourable et 4 de prairie, avec maison, grange et étable. Jean, en plus de s’occuper de sa grande terre, fait la traite des fourrures, comme engagé et comme engageur. Ce qui demande des qualités de chef, et de "Francoeur’’.
Ce petit résumé n’a pour but qu’éveiller votre curiosité; ce Jean-Baptiste dit Francoeur est-il votre ancêtre Leclerc? Pour de plus amples informations, vous pouvez contacter en tout temps l’auteur de l’article ou Florian Francoeur (#194) au 418-667-1540.
Beaudoin Francoeur (#246) est le spécialiste des Francoeur de la Gaspésie et peut être rejoint au 418-364-3196 ou par courriel au Beaudouin Francoeur.
Nous voulons saluer les nombreux membres de cette lignée, qui sauront se reconnaître, membres qui ne cessent d’augmenter au fil des jours: #51 Roland, #118 Louise, #176 Gabriel-Thomas, #216 Guy, #237 Louise, #244 Robert, #255 Ross Ryland, #320 Honoré, #354 Bernard, #355 Yves, #356 Jean, #357 Michèle, #358 Éric, #361 Maurice, #383 Antoinette, #412 Diane, #414 Sylvain, #418 Lucette, #447 René, #460 Francis, #482 Marlaine, #514 Gaétan, #558 Damien, #559 André, #569 Marie-Pierre, #578 Jean-Pierre, #579 Thérèse, #585 Stéphane, #587 Bernard, #592 Laurent, #608 Suzie, #611 Madeleine, #612 Ferdinand, #618 Maurice, #623 Ulric, #636 Rita, #667 Cyrille, #673 Jacques, #685 Jean-Claude, #707 Michèle, #709 Laetitia, #712 Jeannine, #714 Jasmin, #725 André, #741 Richard, #762 Jeanne-d’Arc, #767 Jean-Marie, #806 Jean-Luc, #808 Jacques, #833 Johanne, #841 Pierre, #876 Michel, #882 Julie, #883 Richard, #906 Gilles, #912 Madeleine, #914 Yvon. Ce sont nos membres de la superbe lignée de Jean-Baptiste Leclerc dit Francoeur en date du 21 mai 2008.
Le texte a été écrit par Gilles P. Leclaire