La première mention de cet ancêtre est lors du recensement de la Nouvelle-France de 1667. Il est alors âgé de 16 ans et domestique de Jean Soulard, maître armurier et arquebusier de Québec. C’est un des ancêtres pionniers qui vivra de son métier sans cultiver une terre. Nous ne savons pas avec qui il fit son apprentissage de charpentier. Mais déjà le 20 mars 1672, âgé d’environ 21 ans, il est chez le notaire pour acheter sa première propriété.
Ce fut un homme extrêmement industrieux, tenant les notaires en haleine avec ses nombreux contrats de construction. De charpentier, on le nomme maître charpentier, marchand charpentier et bourgeois. Il fut nommé ‘’charpentier du Roi’’ honneur insigne et payant pour un charpentier, pour le gouverneur de Québec. Par la suite son fils Jean-Baptiste et Jean-Baptiste, le fils de celui-ci furent aussi ‘’ charpentier du Roi’’ pour le gouvernemeur de Trois-Rivières.
Le 9 juillet 1680, à la paroisse de Notre-Dame de Québec, Robert Leclerc, âgé de 30 ans, de la paroisse de Saint-Éloy de Rouen, Normandie, épouse Marie Jalais, une ‘’Fille du Roi’’ âgée de 27 ans, de la paroisse de Saint-Martin, Ile de Ré, Aunis, France, veuve de Jean Lauzé dit Matha, avec quatre enfants. Robert achètera une propriété rue Saint-Louis le 28 juillet 1680. Ils auront dix enfants ensemble. Sa descendance Leclerc, fut assurée par ses trois fils Jean-Baptiste, Pierre et Louis, à qui il délégua ses connaissances de charpentier.
Au recensement de 1716, de la ville de Québec, au 70 de la rue Sainte-Anne à Québec, on trouve Robert Leclerc, charpentier, âgé de 65 ans et Marie Jalais, sa femme, âgée de 60 ans. Aucun des enfants ne demeure avec eux. Marie-Marguerite, sa fille, épouse de François Charlery dit la Valeur, charpentier, est voisine au numéro 71 de la rue Sainte-Anne. Robert sera partenaire d’affaire avec son gendre.
Au décès de Marie Jallais, le 8 décembre 1721, il règle ses comptes avec son gendre avec qui il était en affaire et quitte Québec et va s’installer chez son fils Jean-Baptiste à Trois-Rivières, ville où il érigé la charpente de l’église en 1712. Le 5 juillet 1731, l’ancêtre Robert Leclerc, le plus célèbre comme homme de métier, décède et va rejoindre sa bien-aimée.
Le 28 janvier 1839, à la paroisse de Saint-François-Xavier du Sault-Saint-Louis, Geneviève Leclaire, fille de Nicolas Leclaire, (descendant direct de l’ancêtre) et d’Élisabeth Hébert, épouse Ignace Kataraterha, fils de François-Xavier Tehohiateken et Catherine Tsiwenhenhon. Geneviève et Ignace sont les père et mère de François-Xavier Katarakenrat dit Leclair dit Beaudet, qui épouse Marie-Anne Nitiohionha Mc-Gregor. Ce François-Xavier Katarakenrat, possède plusieurs enfants qui se marient dans la même paroisse sous le nom de Leclaire et de Leclair dit Beaudet. Qui aurait cru que notre ancêtre Leclerc, aurait eu des Mohawk dans sa descendance?
À l’été de 1926, au numéro 15 du 12e rang de Princeville, on érigea un monument en l’honneur de Robert Leclerc, bourgeois, et de son épouse Marie Jallais. Ceci pour honorer Édouard Leclerc, un de ses descendants, premier colon et fondateur du canton de Stanford (Princeville) en 1832.
Plusieurs personnages de cette lignée s’illustrèrent, mais pour nous, nous saluons les descendants de cet ancêtre Leclerc qui sont membres de l’Association, soit Paul O. (#179), Guy (#210), Juliette (#223), Fernande (#256), Suzanne (#203), Suzette (#206). Micheline (#202), de cette lignée et qui fut présidente de la Société de généalogie de Sherbrooke pendant dix ans, s’est offerte d’aider ceux qui désireraient en savoir plus sur cet ancêtre, au 514-356-0334 ou par courriel au Micheline Leclaire. L’auteur, Gilles P. est aussi à votre disposition.
Le texte a été écrit par Gilles P. Leclaire