La première mention de cet ancêtre au pays, c’est lors de son premier mariage. Les Comeau dit Leclerc seront heureux d’apprendre que nous avons une deuxième lignée acadienne, les Leclair ou Leclerc de l’Ile-Saint-Jean, aujourd’hui, l’Ile-du-Prince-Édouard.
Le 16 octobre 1774, à l’Ile Saint-Pierre, aujourd’hui, Saint-Pierre et Miquelon, Pierre Leclair, pêcheur, âgé d’environ 26 ans, fils de Jean et Claudine Rouy de Vignac, Île-et-Vilaine, diocèse de Saint-Malo, Bretagne, France, épouse en premières noces, Marie-Anne Comeau, âgée d’environ de 32 ans, veuve avec un enfant de Grégoire Morin.
En 1778, les Acadiens, qui s’étaient réfugiés à l’Ile-Saint-Jean, furent déportés. Pierre et Marie-Anne sont déportés à La Rochelle, port de mer, d’Aunis, France, en 1778 par les Anglais. Le 30 juillet 1779, Marie-Anne Comeau y décède sans doute de misère, sans lui donner d’enfant.
L’ancêtre Pierre, épouse en secondes noces, une acadienne, Rose Belliveau, âgée d’environ 25 ans, fille de Louis et de Louise Haché, le 21 janvier 1782 à la paroisse de Saint-Nicolas de La Rochelle. En 1785, Pierre est de retour au pays, à l’Ile-Saint-Pierre, où Rose lui donnera deux enfants. De là en 1791, il déménagea ses pénates à Rustico, Ile-Saint-Jean. C’est à Rustico, que s’installèrent définitivement, Pierre et Rose. Là naissent au moins trois autres enfants.
Pierre LeClair est décédé à Rustico, à l’Ile-Saint-Jean, le 19 janvier 1821, quelques années après sa femme Rose Béliveau. De cet endroit Les Leclair ou Leclerc, migrèrent au Québec et ailleurs en Amérique du Nord.
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Le texte a été écrit par Gilles P. Leclaire