Cet ancêtre origine d’Alsace, en Allemagne. Il arrive avant 1800, date de son mariage et s’établit à la paroisse de Saint-François-Régis, (Saint-Philippe de Laprairie). Le 13 octobre 1800, à cette paroisse Louis-Henri, âgé de 37 ans, fils de Chester Leclaire et d’Élizabeth Vestreseize d’Allemage, épouse Marie-Josephe Perrras, âgée de 30 ans fille d’Étienne et de Marie-Josephe Demers de Saint-Constant. Il se dit laboureur de Saint-Philippe.
Nous leur connaissons six enfants mariées. Sa fille Catherine se faisait appeler Vincler, et Éléonore se nomme Wincler, à son mariage. De plus un des ses petits-fils, Nazaire, donne le nom de Van-Clerc à son mariage. Cette famille bien que formée tardivement, fut un vrai casse-tête généalogiquement parlant. Dans "Nos origines Allemandes’’ on nomme l’ancêtre, Henri Leclerc.
Cette famille est nombreuse dans le jardin de Québec, les terres noires de Saint-Michel, Saint-Constant, Sherrington, Saint-Édouard etc. Si vous rencontrez un descendant de cette famille, il vous dira, s’il est un Leclerc ou Leclair, la différence d’épellation, est une différence de souche et pour eux c’est très important. Pourtant ce sont presque tous des descendants de Louis-Henri.
Catherine Vincler, fille de l’ancêtre, épouse le 24 octobre 1831, à la paroisse de Saint-Philippe de Laprairie, Pierre-Rémi Narbonne, âgé de 28 ans, peintre et huissier de Saint-Édouard de Napierville. Il fut un héros de la Rébellion des Patriotes de 1837 à 1838. Le 15 février 1839, en compagnie du Chevalier de Lorimier, Charles Hinde, Amable Daunais et François Nicolas, il gravit les marches de l’échafaud. A ce propos il est écrit ; "Le spectacle de son assassinat fut ignoble. Il était manchot, et dès que la trappe s’ouvrit, il saisit de sa seule main valide la corde meurtrière. Un mercenaire, le frappa sauvagement à coup de crosse de fusil sur le visage et le bras. Ensanglanté, la figure tuméfiée, Narbonne lâcha prise. Puis il ressaisit à nouveau la corde avec sa main blessée. Plusieurs mercenaires s’acharnèrent à nouveau sur lui, dans une sauvagerie inouïe. La manoeuvre se répéta deux ou trois fois’’... Catherine est décédée durant son emprisonnement, et laissait deux orphelins.
L’auteur a vécu pour un temps dans cette région composée principalement de cultivateurs prospères, d’une détermination et de fierté absolue. Nous tenons à saluer les membres de la l’Association, qui nous ont aidés à monter cet article, Léopold (#197), Clément (#195) et la responsable de cette lignée, Sylvie (#250), qui avec l’auteur est disponible pour répondre aux questions concernant cet ancêtre.
Elle peut être rejointe au 450-358-0087, adresse de courriel Sylvie Leclair. Elle possède un site internet en construction sur l’ancêtre au «La page de généalogie de Sylvie».
Le texte a été écrit par Gilles P. Leclaire